Il s’agit d’un Organisme de Quarantaine Prioritaire (OQP). A ce titre, si vous observez des symptômes ou un insecte suspect, il est primordial de faire remonter toute observation auprès de FREDON Corse.
Comment le reconnaitre ? Aromia bungii est un coléoptère de 20 à 40 mm, de la famille des Cerambycidae. Il est facilement observable en journée sur les troncs d’arbre. Particularité des longicornes, les antennes sont aussi longues que le corps chez la femelle et beaucoup plus longues chez le mâle. Sa tête et ses élytres ainsi sont d’un noir brillant. Les antennes et les pattes sont également noires. Seul le prothorax (segment entre le thorax et la tête) est rouge vif (même si des individus entièrement noir brillant peuvent exister). La larve de couleur blanche, mesure à son dernier stade de développement jusqu’à 50 mm. Les mandibules sont noires. Le prothorax présente une bande rougeâtre de forme irrégulière symétrique en partie frontale.
Biologie : Le longicorne à col rouge peut s’adapter à de nombreux milieux : forestiers, humides, ou encore urbains. Le cycle biologique dure de 2 à 4 ans. La femelle peut pondre jusqu’à 700 œufs au cours de sa vie soit en 2 à 3 semaines. Les larves creusent des galeries pouvant atteindre jusqu’à 60 cm de long, dans le tronc et les branches latérales les plus grosses, dans la zone sub-corticale, en dessous de l’écorce et de l’aubier pour les jeunes larves. La larve se nymphosera ensuite dans le bois de coeur. 
Symptômes : L’activité des larves peut induire une réduction de la fructification et un affaiblissement de l’arbre. De plus, le développement de la larve entraine également la présence de sciures et déjections de couleur rougeâtre sur les branches, le tronc et / ou sur le sol. La présence de trous de sortie à la base du tronc peut également indiquer qu’une première génération a terminé son développement (des larves vivantes peuvent encore être présentes dans le bois et émergeront une ou plusieurs années plus tard).
Végétaux sensibles : Ce longicorne s’attaque principalement aux espèces du genre prunus. Il a principalement été détecté sur abricotier et pêcher mais également sur prunier et merisier. D’autres espèces végétales peuvent également être concernées : Poacées, Oléacées…
Période à risque : Les symptômes sont observables toute l’année. La période de vol des adultes s’étend de mars à août avec un pic de mi-mai à mi-juillet
La fiche de reconnaissance SORE d’Aromia bungii, publié par la plateforme ESV, est téléchargeable juste ici.